L’église Saint-Antoine, comme le Château de la Reine Amélie ont été construits par l’architecte Jean-Baptiste Leyendecker.
Le plateau Saint-Antoine, au Chesnay, incarne l’élégance discrète et l’unité architecturale. Entre demeures en meulière, rues calmes et vues sur Versailles, il offre un cadre de vie paisible et raffiné, empreint d’histoire et du charme intemporel de la Reine Amélie.
S’il y a bien un quartier du Chesnay qui incarne l’unité, l’élégance et l’harmonie, c’est sans doute le plateau Saint-Antoine.
Perché autour de l’église, au sommet du plateau qui culmine place de l’Église, ce secteur résidentiel séduit autant par son histoire que par son atmosphère unique.
Un quartier né sous le signe du style
À la fin du XIXᵉ siècle, le plateau Saint-Antoine connaît un véritable essor immobilier. Une campagne de promotion d’envergure attire alors de grandes familles venues bâtir de belles demeures. Le résultat ? Un ensemble cohérent, bourgeois mais discret, où chaque détail respire la qualité et la sérénité.
Avec le temps, certaines de ces maisons ont changé de mains ou ont été remplacées par des constructions plus modestes, mais l’esprit du lieu reste intact : raffinement, calme et homogénéité.
Une géographie d’exception
Imaginez un chapiteau suspendu à la pointe du clocher de Saint-Antoine, d’où partent de longues avenues – Rocquencourt, Leclerc, Reine Amélie, Bellevue – offrant parfois des vues superbes sur Versailles ou sur les environs du Chesnay.
Le plateau séduit par sa structure : de larges artères bordées de villas, de jardins soignés et d’arbres majestueux, qui composent une ambiance paisible et verdoyante.
Trois symboles du plateau : la meulière, les grilles, les toitures
- La meulière, avec ses teintes chaleureuses, donne aux façades leur caractère intemporel et leur solidité.
- Les grilles élégantes, souvent fleuries, traduisent un goût pour la discrétion et la tranquillité.
- Les toitures, aux formes raffinées, rappellent les villas du bord de mer et ajoutent une touche de fantaisie à l’ensemble.
Chaque maison semble raconter une histoire, celle d’une époque où l’on savait allier élégance, confort et charme architectural.
Un cadre de vie rare
Autour de la place de la Loi, la vie s’organise en douceur : une pharmacie historique, un café, quelques commerces de proximité… et beaucoup de calme.
L’ambiance y est feutrée, presque intemporelle. À deux pas de l’église et des allées de promenade, le plateau Saint-Antoine est idéal pour ceux qui recherchent la sérénité d’un quartier résidentiel sans renoncer à la proximité de Versailles.
L’héritage de la Reine Amélie
Difficile d’évoquer Saint-Antoine sans penser à la reine Amélie du Portugal. Discrète et généreuse, elle vécut à Bellevue, conférant au quartier une aura de noblesse et de bienveillance.
Cette empreinte historique participe encore aujourd’hui à l’identité singulière du plateau, entre tradition, prestige et douceur de vivre.
Un esprit « versaillais »
Saint-Antoine partage depuis toujours une relation particulière avec Versailles. Par son architecture, son atmosphère et son élégance discrète, on disait autrefois que le plateau Saint-Antoine, c’était déjà Versailles.
Et en flânant dans ses rues calmes bordées de belles demeures, on comprend vite pourquoi.
